ILS N’ONT PAS DISPARU

Ils sont morts mais n’ont pas disparu. 

Ils sont morts aux champs d’honneur, et le 11 novembre dernier, comme chaque année dans la salle des fêtes, deux capitaines d’école ont égrené les noms de ces anciens rocheux, morts pour la France, les soustrayant un moment par l’émotion, à la froideur du tombeau.

Dans l’assistance, on n’entendait mot. Devant tous les élèves, les orateurs se sont succédé, rappelant le sacrifice de ces soldats dont les noms sont toujours aussi familiers. Ils étaient bien là, parmi nous ; dans les mots d’un « bleu » prêt à mourir, écrivant une lettre à sa famille aux accents de faire-part ; dans les mots déchirants du poème d’un soldat anglais, les pieds dans la boue des tranchées, et la poitrine offerte à la mitraille.

Et cela, devant les nouveaux propriétaires de l’École, et les membres de l’association des Anciens élèves qui avaient auparavant, déposé une gerbe de fleurs sur la tombe d’Edmond Demolins, fondateur de l’École des Roches en 1899.

UN NOUVEAU DEPART

Le souvenir ravivé, élèves, chefs de maison, professeurs et parents, ont pu applaudir la nouvelle génération de capitaines recevant leur insigne sur la scène. Découvrir aussi Eva BERTAUD (Vallon : 2016 - 2018), la marraine de la promotion 2025-2026 qui avait fait à cette occasion le déplacement des Pays Bas. Présentée par Alain FELICIANO (Vallon 67-71) parrain de la promotion précédente, grand défenseur d’une éducation classique, de l’art oratoire et fin connaisseur du monde du théâtre, Éva Bertaud a su séduire elle, les plus jeunes de ses filleuls par sa disponibilité pour répondre de Hollande sur la toile, à toutes les questions qui lui seraient posées.